Le COPIL reçoit les premières résultats

Date de publication : mardi 2 juillet, 2024

Le 26 juin, le deuxième COPIL du programme APORTHE (2eme phase) s’est tenu dans les locaux INRAE du Cruel (63). Cette réunion a permis aux équipes de chercheurs de présenter leurs travaux à des acteurs de la filière porcine régionale et à l’administration. Une rencontre importante pour dresser un état des lieux de ce qui a déjà été réalisé et de ce qui est à venir, à la mi-temps du programme.

Différentes tâches ont donc été présentées ce jour :

  • Pour la valorisation du lactosérum par les porcins, l’IFIP en lien avec le pôle fromager AOP du Massif Central a dressé l’inventaire des « gisements » disponibles. Il s’agit essentiellement de filières fermières mais des opportunités pourraient aussi exister en filières laitières pour limiter les coûts de transport. La prochaine étape portera sur la caractérisation des lactosérums et l’étude des potentialités d’incorporation dans les élevages de porcs.
  • Dans le cadre de l’action sur la transmission et l’installation en systèmes porcins mixtes, une analyse des évolutions entre 2010 et 2020, à partir des données du Recensement Agricole, est venue confirmer les résultats d’APORTHE 1. Tout en mettant en perspective les besoins de reprise dans les années à venir, l’étude va maintenant se concentrer sur les dynamiques internes de ces systèmes lors des moments critiques de ré-investissement. Cette action est conduite entre partenariat entre des équipes de l’IFIP et de l’INRAE de Clermont Ferrand.
  • La valorisation des effluents porcins est un autre champ exploratoire, avec lors de cette deuxième phase une orientation sur l’étude de l’adaptation des exploitations au changement climatique. L’objectif est de montrer comment les agriculteurs utilisent la complémentarité entre types d’effluents d’élevage pour sécuriser leur ressource fourragère. L’Institut Agro Dijon a réalisé un ensemble d’enquêtes en élevage qui sera complété en 2025. Cette analyse est également élargie à une cartographie des effluents dans le massif, menée par l’IFIP.
  • Enfin, un dernier volet a été abordé avec les premiers pas du travail sur la création « d’outils pédagogiques » sur la mixité porcine, destinés aux établissements d’enseignement agricole. Les actions de communication sur les résultats du programme et les atouts de la mixité porcins-bovins ont également été présentées.

Bref, un programme bien lancé maintenant et qui appelle de nouvelles rencontres pour approfondir les résultats et rechercher les différentes connexions entre chaque tâche.

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