L’élevage porcin du Massif Central
L’activité porcine du Massif Central concerne plus de 1000 éleveurs plutôt disséminés dans le territoire, et est très souvent associé à de l’élevage bovin (dans ou au voisinage de l’exploitation). Il présente des itinéraires d’élevage différenciés et est orienté vers les produits de qualité afin de compenser des coûts de production supérieurs (valorisation au travers des SIQO et de la mention « produit de montagne » en filière longue et/ou dans le tissu régional des salaisons et de bouchers-charcutiers). Le maintien ou le renouvellement des ateliers est de moins en moins assuré pour des raisons sociales, économiques, environnementales et territoriales. Cet élevage « alimente » aussi 28 abattoirs (dont 25 sont multi-espèces), et participe ainsi au maintien d’emplois (5 000 emplois directs).
En conséquence, dans le Massif Central, l’élevage porcin présente une grande complémentarité avec l’élevage bovin, une forte empreinte territoriale et un lien historique avec le patrimoine culturel du massif. Il partage avec les bovins des équipements, de la main d’œuvre et un espace herbagé à forte biodiversité.
Les engagements d’APORTHE
APORTHE est un programme de Recherche engagé afin de développer les savoirs en matière de complémentarité des ateliers porcins et bovins dans les élevages du Massif-Central, alors que plus de 90% des détenteurs de porcs ont également des bovins, dans le but de :
- améliorer la valorisation des effluents porcins en zone herbagère d’altitude, complémentairement aux fumures bovines, tout en préservant les ressources naturelles locales.
- promouvoir la résilience des systèmes mixtes porcins-bovins dans la diversité des situations territoriales du Massif, afin de faciliter leur transmission, leur modernisation et leur contribution à l’économie locale.
Consultez la présentation du programme en vidéo.
Plus globalement…
… les données recueillies permettront de mettre en avant et valoriser les externalités positives des élevages porcins dans le Massif central, notamment d’en faire un moyen d’image dans les démarches de valorisation